Taxis-de-France, le forum des taxis

Je dis souvent que le taxi est le pire maux du taxi.

J'évoque également souvent l'incohérence de l'application des augmentations tarifaires ou plus précisément l'aspect néfaste de son application dans certains départements.
Une lecture comparative des évolutions tarifaires par département de 2017 à 2019 est édifiante.
On constate des dérapages de l'application de la hausse différenciée de la prise en charge accordée en 2018 en contrepartie de la suppression des suppléments pour bagage avec quelques départements dépassant le plafond autorisé, démontrant une irresponsabilité des représentants locaux de la profession et une passivité/complaisance de l'état (ddccrf).
Le pompon revenant à la Haute-Marne qui a augmenté sa PC en 2018 de 0.50€ alors qu'il n'y a pas d'aéroport avec plus d'un million de passagers, et qui en 2019 a diminué sa PC de 0.50€ pour répercuter cette somme sur le tarif kilométrique, avec à la clé une augmentation du tarif A de 0.11€, la clientèle va apprécier!
Malheureusement ce n'est pas le seul département à utiliser cette possibilité de modulation des composantes, devrais-je dire ce stratagème.
Au regard de la nouvelle convention type de tiers payant, pareille pratique est d'autant plus stupide que les tarifs applicables au transport de malade assis ne prendront pas en compte ces nouveaux tarifs, ainsi seule la clientèle particulière sera impactée, la concurrence ne pourra que s'en féliciter!
Faut-il rappeler que le développement du VTC provient essentiellement du coût du taxi jugé trop élevé par les usagers.
Fort heureusement il y a des départements qui modulent leurs augmentations, mais dans l'ensemble on constate quand même que ce n'est qu'une minorité, l'augmentation massive des termes kilométriques étant le choix le plus fréquent.

Afin de limiter l'augmentation exponentielle des tarifs et donc la perte de clientèle qui en découle il me semble qu'il serait souhaitable dans un premier temps de rendre obligatoire l'augmentation de la PC au niveau de l'augmentation globale accordée et d'en interdire la diminution et d'interdire également la diminution du tarif horaire.

Dans un second temps il serait temps de réfléchir à un autre mode de comptabilisation de la course car le comptage horokilométrique, en alternance des tarifs kilométriques et horaire, actuel est loin d'être satisfaisant, tant pour la profession que pour les usagers.
Il est intéressant de regarder le principe de comptabilisation des autres transporteurs, hier des grandes remises et aujourd'hui des applications, tous utilisent un terme kilométrique et un tarif horaire, simultanément.
Il me semble que c'est dans cette voie qu'il faudrait s'orienter tout en maintenant également la prise en charge.