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la crise financière est donc venue à bout des points de croissance si durement acquis ces dernières années. Cet affaiblissement touche le monde entier certes à des degrés divers, mais globalement on observe une baissse massive des perspectives d'activités.
L'union européenne affronte aisni sa premiere récession depuis sa création. Aux states, , la forte chute des ventes de détails marque l'essoufflement du consommateur americain qui assure quelque 70%du produit intérieur brut. Le tout venant dégradé le marché de l'emploi.

Certain évoquent les risques de déflation de crise longue. Ces phénomès qui ont caractérisés la crise de 1929 et la crise du japon post années 80 ne semblent pas menacer nos économies pour une raison simple, la réaction des banques centrales et des gouvernements est effective et rapide alros qu'il a fallu par exemple deux ans au japon pour réagir et bien plus encore lors de la crise de 1929.

Le système bancaire se trouve quand à lui dans une situation ambigue. La politique d'assouplissement monétaire des banques centrales( augmentation de la masse monétaire et baisse des taux directeurs n'a peu d'effet sur le refinancement des banques et le marché interbancaire. La liquidité est donc la mais la confiance tarde a se rétablir. l'aversion au risque des établissements bancaires dans cet environnement dégradé frise l'irrationalité totale. Alros même que la bce et la réserve fédérale ( fed) rémunèrent les dépots des banques de détail à des niveaux historiquement insignifiants, leurs encours n'ont jamais été aussi élevés.300 milliards d'euro pour la bce, et 630.5 mds d'euros poru la fed qui voit se montant tripler depuis le mois d'octobre. Autant de liquidités qui devraient etre accordées aux acteurs économiques, ménages et entreprises!
Reste tout de même certains chocs positifs,qui viendront soulager nos économies sous pression. A commencer par la baisse du prix du baril, qui depuis le 11/07 perds 62%de sa valeur. Même si les effets de ce contre choc pétrolier sont atténués en france en raison de la pression fiscale importante et de la dévaluation de l'euro face au dollar, il n'en reste pas moins qu'il constitue une formidable restitution de pouvrois d'achat du consommateur. Le prix à la pompe affiche une baisse moyenne signifiquative de -20% ce qui constituerait en année pleine une restitution de revenu disponible de 2%. Cette restitution est décuplée aux états unis et atteint 4%. S'ajoute encore une amorce de baisse d'inflation favorable au pouvoir d'achat. Celle ci s'établie en europe et etas unis respectivement 3.2% et 3.7% en rythme annuel ce mois ci contre 4% et 4.9% au mois de juillet. Enfin , l'appréciation du dollars face à l'euro ( +24% depuis le 21 juillet constitue d'une bonne nouvelle pour les européens en termes de compétitivité et deans ce contexte de baisse de prix.

Sur les marchés financier les variations journalières restent encore très importantes. Beaucoup d'investisseurs ont perdu le gout du risque et s'orientent massivement sur le marché obligataire. Les emprunteurs quand à eux sont contraints de surpayer les investisseurs pour les attirer. Reste que selon les analystes les possibilités de gains à moyen terme sur les marchés action sont importantes après l'inflation. Ajoutez ces prévisions au fait que beaucoup de sociétés profitables ont des valorisations à hauteur de leur actif net comptable ( actif-dettes) et vous comprendrez aussi les opportunités qui se présentent aux investisseurs qui ont des liquidités. Malgré les difficultés évidentes auxquelles font face nos économies, l'extrème volatilité ambiante favorise la possibilité d'un rebond à moyen terme.

Voila une ptite touche d'optimisme en fin d'année, même si pas pour tous!