Hervé
 
	 
	
 
            
            
	
	
            
	 
            
	Oise
            
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            Ajouté le : 26/11/2007 12:49
             
            Message :
            Le plus grand reproche que je formule le plus fréquemment à l'égard des organisations professionnelles c'est le manque d'information. 
 
Si je reprends le sujet de la détaxe, tant dans les communiqués de presse que dans leurs journaux, rien, pas une ligne présentant les demandes compensatrices formulées par les fédérations n'a été publiée (pas plus avant qu'après la manifestation). 
Ainsi on demandait à la base d'aller manifester sans même savoir ce que les représentants nationaux avaient (ou allaient) demander (avaient-ils seulement déjà émis des demandes?). 
 
Aujourd'hui une circulaire FNAT, adressée aux seuls présidents départementaux (à quoi bon informer les adhérents !) lève un peu le voile. 
On apprend alors que 3 propositions ont été formulées par cette fédération : 
- ne plus plafonner la détaxe à 5000 litres mais à 10000 litres, 
- obtenir une aide de l'ordre de 1000 euros sur l'achat de véhicule "propre", 
- porter la course minimum à 8 € (hors revalorisation tarifaire annuelle). 
 
C'est donc avec un certain plaisir que je constate que la FNAT demande l'augmentation du plafond, mais, même s'il est probable que très peu d'entreprises soient concernées, pourquoi maintenir un plafond? 
 
Pour ce qui est de la prime "écologique" l'idée me semble également intéressante, d'autant plus qu'on peut penser qu'à court terme l'offre constructeur devienne attractive. Et puis force est de reconnaître qu'il est difficile de réclamer d'autres mesures compensatrices et que celle-ci est bien dans l'aire du temps et a même déjà été accordée pour les véhicules gpl. 
 
Par contre, autant je concède que la course minimum peut être effectivement reconsidérée, que le niveau proposé me semble élevé. Je le dis d'autant plus facilement qu'en temps que taxi rural je ne suis pas directement concerné, mais je me remémore mon activité de taxi urbain et je m'interroge sur l'impact que cela aurait sur la clientèle citadine. 
            
	  Taxi parisien salarié > locataire > artisan > sociétaire > artisan rural avec autorisations gratuites
		
            
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